Dans la mesure où la production alimentaire est à l’origine d’environ le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les habitudes alimentaires des populations sont l'un des leviers les plus puissants pour sauver la planète. Telle est l’une des conclusions formulées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans son dernier rapport. Face à l’urgence de la crise climatique, les scientifiques rappellent la nécessité de réduire la consommation de viande et de produits d’origine animale pour limiter les émissions de CO2.
Si le végétarisme reste minoritaire dans le monde - seule 6 % de la population serait végétarienne, selon une étude d’Euromonitor International parue en 2020 - il représente néanmoins une tendance forte de consommation, notamment chez les jeunes, qui sont de plus en plus nombreux à renoncer complètement (ou en partie) à la viande.
Le classement Vegetarian City Index donne un aperçu des meilleures villes pour manger végétarien. Au total 75 villes sur 200 ont été mises en avant : des villes qui sont à la fois des destinations touristiques populaires et qui ont une bonne réputation auprès des végétariens. L’étude classe ensuite ces localités en fonction de l'offre végétarienne dans les restaurants, du prix des fruits et légumes, de l'accessibilité des protéines d'origine végétale, ainsi que d’autres facteurs.
Selon cet indice, Londres est la ville la plus accueillante pour les végétariens, suivie de Berlin et de Munich. Au total, huit villes d'Europe font partie du top 10 mondial. Strasbourg, à la 42e place sur 75 localités étudiées, est la première ville française du classement. La France figure donc plutôt en queue de peloton des pays européens les plus "Vegan friendly".